Sourate 14, verset 7 : « Et lorsque votre Seigneur proclama : si vous êtes reconnaissants, très certainement J'augmenterai Mes bienfaits pour vous. Mais si vous êtes ingrats, Mon châtiment sera terrible. »
As salamu aleykum rahmatuLlah wa barakatuh !
Eh bien voilà, l’aventure me paraissait ultra longue au début, le chemin interminable, mais nous y sommes ; le 29e et dernier billet de ce mois sacré de Ramadan 1441 H.
Au moment où j’écris ces mots, je suis pleine de joie et de gratitude. Ce mois de Ramadan vient de s’inscrire comme le second meilleur mois de jeûne que j’ai vécu depuis que je suis musulmane.
Le premier, c’était en 2016 je crois. Mon problème à l’estomac n’était pas aussi grave qu’aujourd’hui et je me souviens qu’en cette année là, ma foi était pleine de sakeenah, de quiétude.
J’étais entourée par une communauté de jeunes musulmans comme moi et plus particulièrement accompagnée d’une amie chère à mon cœur, Ahichatou Bamba, avec qui j’ai vécu presque chaque instant et chaque effort. Qu’Allah la comble de Ses grâces.
Ce Ramadan là est dans mon top 2 parce que j’ai pu jeûner 20 jours au total sans avoir de grandes douleurs. Je priais assez régulièrement, je faisais des activités communautaires et je me sentais connectée à Allah de façon quasi permanente.
Le mois de Ramadan qui vient de s’achever lui, est unique parce que je me suis dépassée en beaucoup de choses. Si je n’ai pas pu jeûner autant de jours que je le voulais, j’ai réussi à :
• réapprendre la sourate Mursalaat ;
• mémoriser les 20 premiers versets de Qiyamaah ;
• prier 7 des 9 jours de la dernière décade que nous avons eue alors que je faisais maximum 3 nuits les autres années ;
• multiplier les zikr et les douhas, j’ai même l’impression d’être devenue très douée en la matière ;
• écrire 29 billets pour ce journal, ce qui a déclenché une envie d’écrire un roman que je n’avais pas ressentie depuis plusieurs mois, al hamduliLlah.
J’avais peur au début de voir ce que ce mois de Ramadan me réservait. Je pense qu’on ressentait tous un peu cela. Ce qui est normal parce que nous étions complètement hors de nos zones de confort.
Pas de mosquées, pas de visites entre musulmans, pas de ruptures collectives, etc. C’était effrayant parce qu’on devait maintenant se débrouiller un peu tous seuls pour profiter de tous les bienfaits de ce mois.
Mais franchement, vous trouvez que vous ne vous en êtes pas bien sortis ?
Allah est le plus grand et le meilleur des stratèges ! Je suis sûre que tous ceux qui ont fait l’effort de trouver la facilité derrière chaque difficulté ont vécu un beau Ramadan. Et j’espère vraiment que c’est le cas pour tous ceux qui me liront.
Avant de mettre un point final à cette chronique d’une jeûneuse imparfaite, j’aimerais vous rappeler qu’il nous faut encore payer nos zakat al fitr avant la prière de demain matin, et accomplir ladite prière, la salat al aid.
N’oubliez pas également, pour ceux qui le peuvent, de jeûner les six premiers jours du mois de Chawwal afin d’avoir la récompense de celui qui aurait jeûné une année entière.
Je ne peux pas non plus partir sans vous demander de faire attention à vous. Shaytan et ses acolytes sont probablement déjà en train de nous murmurer des was was et de réveiller les passions de nos âmes alors n’oubliez pas que vous êtes capables de résister à tout, si vous faites les efforts qu’il faut.
Et surtout, si vous chutez, souvenez-vous que vous avez toujours l’opportunité de vous relever. Tant que l’ange de la mort n’est pas passé, il n’est jamais trop tard pour réessayer et se réformer.
Je vous en prie, n’allons pas fêter l’Eid avec des choses haram. Evitons tout ce qui est alcool et consort ; ce serait bête d’aller réduire à zéro tous les efforts fournis pendant ces 29 jours.
Et enfin, je remercie chacun d’entre vous pour son soutien durant ce challenge. Merci à Mireille de m’avoir motivée à le faire, à Allah de m’avoir inspiré les sujets de chaque jour et à vous, pour vos retours, vos partages, vos commentaires, etc.
Qu’Allah agrée nos efforts.
Qu’Il nous pardonne nos péchés.
Qu’Il nous accorde Ses grâces et Sa Miséricorde en abondance ici bas, ainsi que dans l’au-delà.
Qu’Il nous protège du mal de nos propres âmes, du mauvais œil, des djinns et des Hommes.
Qu’Il nous épargne les châtiments de la tombe et l’enfer, à nous et à nos proches, également à ceux qui nous ont déjà devancés dans la mort.
Qu’Il nous bénisse sur des générations et des générations.
Qu’Il ne nous laisse jamais nous égarer après nous avoir guidés.
Qu’Il fasse que nous soyons du nombre des gens du Paradis.
Amine, je vous aime fi’Allah. Bonne fête à tous !
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