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  • Photo du rédacteurSakina Traoré

Une histoire...

C’était une histoire des plus banales au début. L’histoire d’une fille qui aime un gars, Et d’un gars qui en aime une autre. Mais pas n’importe quelle autre, L’amie, la voisine, le soutien, la copine…


C’était une histoire des plus banales au début. L’histoire de moi qui avait craqué sur toi, L’histoire de toi qui n’avait même pas daigné me voir, L’histoire de ma vie, l’histoire de toi et moi.

Et puis ça s’est transformé en une autre histoire, L’histoire de toi qui faisait la cour à l’autre, A ma copine, à mon soutien, à ma voisine, L’histoire de toi qui ne voyait qu’elle, mon amie, Et de moi qui était l’autre, Spectatrice de ce que je voulais mien mais qui était vôtre.

Mes lèvres sont restées scellées sur l’aveu de mes sentiments, Et je les pinçais un peu plus à chaque fois que tu me souriais gentiment, J’ai tenu, j’ai ri, j’ai prié pour que l’autre t’accepte entièrement, Pour qu’elle devine en toi ce que j’ai vu si facilement, Et qu’elle ne t’en aime que plus pleinement…

Mais ça n’a pas marché, Je n’ai pas compris, pas accepté, Qu’elle n’ait pas voulu te donner, Ce qu’à mes yeux, tu avais si amplement mérité.

Et puis un jour tu es parti, Si brusquement que je n’ai rien vu venir, Tu es parti et tu es devenu mon ami. Celui à qui je me prendrais à révéler tous mes non-dits...

On se parlait chaque jour sans discontinuer, Je disais tout ce que je pensais sans me cacher, Et tu t’ouvrais à moi comme personne ne l’avait jamais fait. C’est beau, c’était niais mais c’était tellement parfait…

On parlait, parlait et on parlait, Et quand j’ai finalement avoué mon forfait, Quand j’ai enfin dit depuis quand je t’aimais,

Tu m’as répondu « je t’ai remarquée en premier… Mais ton air arrogant m’avait repoussé, Et pourtant, quelle bourde cela a été Car de vous deux, c’est toi qui m’était vraiment destinée »

Ah c’était une histoire des plus banales au début.

Celle de moi qui t’aimait, Et de toi qui t’intéressait à elle.

Ou celle de moi qui t’aimait, Et toi qui n’avait pas eu les ailes, Pour voler au dessus de ma carapace Et retrouver mon coeur…

Mais maintenant, tu vois, c’est trop tard... Parce que notre histoire, cette si banale histoire, Est devenue la misérable et simple histoire, De deux aimés séparés par de fallacieuses histoires, Et tant de kilomètres face auxquels nous n’avons aucun pouvoir.



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