top of page
  • Photo du rédacteurSakina Traoré

La voix du cœur, chapitre final


Avant de vous laisser à ce dernier chapitre, je tenais à dire merci à tous ceux qui ont pris la peine de lire l'histoire, de liker, de partager et de me faire un retour.


Quand on partage gratuitement son art, on ne peut rien espérer, rien attendre d'autre en retour que les appréciations des lecteurs.


Merci de faire de ceci une échange équitable par vos avis, positifs ou pas.


Allez, je vous laissez lire et on se retrouve bientôt inshaaAllah pour une autre histoire !




XVI -Les voix de nos cœurs



*Line*



Mes courses me tombent des bras et j’arrête de respirer alors que les oranges que j’ai achetées roulent dans un coin de la pièce et que la bouteille de vin s’écrase par terre.


Je reste tétanisée un long moment, jusqu’à ce que je voie une chaussure dépasser du canapé… les baskets d’Eli. Je me précipite vers le salon et avant que je n’aie pu pousser mon cri d’horreur, l’homme assis-là monte le son de la musique à son maximum.


Je m’effondre devant le corps d’Eli, étalé là, du sang coulant de sa tête et se faufilant sous le canapé. Mes larmes coulent alors que je soulève son corps sans vie et que je serre sa tête désespérément contre ma poitrine en criant son nom.


Je l’appelle, encore et encore, encore et encore. Mais il ne me répond pas. Il ne réagit pas.


● Eli ! Eli ! Bébé, je t’en prie ! Entends ma voix ! Entends ma voix bébé, réveille-toi, je t’en prie !


Je crie, je prie, je me vide… je ne sais pas combien de minutes, combien d’heures passent avant que ma voix ne s'entende plus clairement. Alors mes sanglots se font plus lourds encore et je daigne, pour la première fois, lever les yeux vers Eric.


● Tu n’es qu’un monstre !


Je crie dans un dernier effort, à peine plus fort que la musique.


Il se met à rire en se levant du canapé. Je le regarde se tordre, essuyer ses larmes de bonheur, comme s’il assistait à la scène la plus drôle de son existence. Il rit encore et encore, encore et encore. Et je n’ai plus la force de l’entendre.


Pour que sa voix sorte de ma tête, je me mets à réciter des mots machinalement et ma litanie s’élève dans la pièce comme une prière désespérée :


● Seigneur, comment c’est arrivé ? Seigneur, comment c’est arrivé ? Seigneur, comment c’est arrivé ? Seigneur, comment c’est arrivé ?...


Du coin de l'œil, je vois le monstre qui me sert d’époux légal s’approcher de moi et me fourrer un téléphone devant le visage.


● Comment ? me demande t-il. Voilà comment !


Je baisse donc le regard et à travers mes larmes, je vois un post Facebook d’une des collègues et amies d’Eli, Diane… un post avec une photo d’Eli et nous au “mariage”, avec en commentaires “Mes deux tourtereaux se sont dits oui”.


Je vois nos sourires, nos airs sereins et confiants… et la rage monte en moi. J’arrache le téléphone des mains d’Eric et le balance de l’autre côté de la pièce. Il va se fracasser contre le mur et les pièces rejoignent les courses éparpillées par terre.


● Putain !


Je crie alors, du plus profond de mon être.


Et parce que je ne peux plus supporter la douleur et la colère qui bouillonnent en moi, je pète un plomb. Je laisse retomber le corps d’Eli et dans un accès de folie furieuse, je détruis tout dans la maison.


Un meuble après l’autre, un appareil après l’autre… mais rien ne soulage ma douleur. Rien ne m’apaise.


“ Si seulement…” je chuchote après quelques minutes en me laissant retomber par terre à côté d’Eli… “ si seulement on avait confisqué les téléphones des invités au lieu de leur faire confiance… au lieu de simplement leur dire de ne pas poster de photos de la cérémonie… si seulement… si seulement j’avais dit non quand tu m’as demandé de t’épouser… si seulement je n’avais jamais connu cet homme… tu serais encore là pour écouter ma voix, Eli. Si seulement… ”


Dans ma léthargie, à travers le brouillard de mes pensées, je vois la jambe d’Eli bouger un peu. Surprise, je me tais un instant avant de me remettre à pleurer de plus belle pour qu’Eric ne se doute de rien.


Puis, quand je le vois aller chercher quelque chose près de la porte d’entrée, je retire mon téléphone de ma poche arrière et presse 3 fois le bouton de verrouillage. Le mode SOS s’enclenche automatiquement et l’appareil lance le numéro de Nathalie. Je le pousse alors discrètement sous le meuble près de moi et j’accentue mes pleurs pour ne pas éveiller les soupçons du monstre qui revient vers moi.


- Eric… Eric, je t’en supplie. Laisse-moi au moins appeler une ambulance pour Eli !


- Tu la fermes, Line.


Il se penche vers moi et avant que je n’aie pu placer un autre mot, je sens un métal froid autour de mon poignet gauche. Je n’ai pas le temps de réaliser ce qui se passe, Eric m’entrave avec des menottes, passe ses mains sur mon corps pour vérifier que je n’ai rien sur moi et me tire violemment pour que je me lève.


Du coin de l'œil, je vois le chrono de l’appel enclenché sur l’écran de mon téléphone, j’en déduis ou en tout cas je prie pour que Nat ait décroché mon appel. Je hausse le ton, espérant qu’elle m’entende assez bien :


- Eric, je t’en supplie ! Eli va mourir si je n’appelle pas de l’aide, Eric. Laisse-moi juste appeler et après je te suis où tu voudras !


Je crie, je résiste, je plante mes pieds dans le sol aussi fermement que je peux, mais il ne m’écoute pas. Il continue de me tirer vers la porte de l’appartement et moi je continue de crier toutes les informations clés que je peux… en gardant espoir que ma meilleure amie sauvera mon bébé, et me sauvera aussi, une fois encore.


Arrivés à la porte de l’appartement, Eric me met un large kimono en tissu sur les épaules et passe un bras derrière moi, sous le vêtement. Je sens alors ce qui doit être le canon d’une arme dans le creux de mon dos. Je me calme immédiatement, n’ayant aucune envie qu’un de mes mouvements brusques déclenche un tir accidentel.


Il me force ainsi à marcher jusqu’à la sortie puis me jette sur la banquette arrière d’une grosse voiture noire rutilante et referme la portière derrière moi.


Il va se mettre au volant et je ne pipe pas mot pendant qu’il démarre. Je ne dis rien. Je consacre toute mon énergie à reprendre mon souffle et je récite toutes les prières que je connais, implorant l’aide de toutes les forces qui règnent dans l’Univers.


***********


Pendant environ une heure, nous roulons… parfois très rapidement, parfois un peu plus lentement. Les paysages défilent sans que je les voie jusqu’à ce qu’on arrive à la sortie de Yopougon et que je me rende compte qu’il nous ramène probablement à Yamoussoukro.


Les larmes recommencent à couler sur mon visage, lourdes, amères. Je ne veux surtout pas retourner chez lui, dans cet endroit de malheur. Quand on arrive à la sortie de la ville d’Abidjan et qu’on passe le poste de police sans encombre, je commence à penser au pire, à me dire que Nathalie n’a pas eu mon message, que mon appel est allé sur son répondeur…


Tous les scénarios les plus désespérants se succèdent dans mon esprit, faisant couler des larmes de plus en plus abondantes. Et puis, à travers ma vision brouillée, je vois une femme au bord de la route, qui marche avec son bébé dans le dos et un gros tas de fagots sur la tête. Là, j’ai presque envie de sourire en me disant qu’Eric ne sait pas pour Makeda… qu’au moins, elle est toujours protégée de lui.


Eric ne m’adresse pas la parole de tout le trajet jusqu’à notre arrivée au poste de péage et j’en suis soulagée. Dans l’état où je suis, je serais capable de lui révéler des informations qu’il ne faut pas. Je continue à pleurer dans mon coin, la tête posée sur la vitre de la voiture, en espérant que mes larmes lui ôteront toute envie de me parler jusqu’à la fin de notre “voyage”.


On arrive au premier poste de péage de l’axe Abidjan - Yamoussoukro et Eric ralentit en me disant :


- Si tu dis quoi que ce soit, ça va se finir en carnage. Et tu me connais.


Je le dévisage sans rien répondre et je retourne à la contemplation du paysage. Je l’entends baisser sa vitre et je le vois du coin de l'œil sortir son bras pour payer.


Deux secondes passent, puis dix, puis quinze et je me tourne vers lui, intriguée, en même temps qu’il demande à l’agent :


- Il y a un souci, madame ? Tout le monde avance sauf nous.


- Désolé monsieur, j’ai un petit souci avec ma machine là, elle lui répond.


On la voit taper sur son clavier pendant encore un petit instant, mais rien. Eric perd patience et dit :


- C’est bon, gardez la monnaie, on va passer comme ça.


- Non monsieur ! elle crie presque. Vous ne pouvez pas passer sans votre ticket.


- Et depuis quand ? lui demande t-il.


- Depuis que vous enlevez des gens… répond une voix qui nous fait sursauter tous les deux.


Je me retourne vivement pour voir Jean, le petit-ami de Nathalie, debout près d’Eric, une arme braquée sur sa tempe.


Deux véhicules des forces de l’ordre débarquent alors de nulle part, l’une se postant devant notre voiture et l’autre, juste derrière nous.


- Mains en l’air et descendez doucement de la voiture.


J’éclate en sanglots en même temps que j’entends l’ordre adressé à l’homme qui m’a fait vivre un cauchemar durant les dernières heures. Il donne un coup brusque dans le volant et crie “fais chier” juste avant que Jean ne répète son ordre, de façon encore plus ferme.


- Mains en l’air, Monsieur Levain et descendez doucement de cette voiture. Si je viens vous y chercher, ce ne sera pas aussi plaisant !


Du coin de l'œil, éberluée, je vois Eric essayer de remonter rapidement les vitres de la voiture. C’est alors que le premier coup part. La balle de Jean traverse la vitre d’Eric et atterrit dans le pare-brise qui se brise.


Avant qu’Eric puisse faire un autre geste, le gendarme lui assène un coup de poing dans la tête et passe sa main par l’espace encore ouvert de la vitre pour déverrouiller la voiture. Il saisit mon ravisseur par l’arrière du col de son tee-shirt et le tire pour le faire sortir de l’habitacle.


Pendant ce temps, un gendarme s’approche de ma portière et l’ouvre pour me faire descendre avec douceur. Il retire le kimono sur mes épaules et crie à Jean que j’ai des menottes. Je vois alors ce dernier fouiller Eric et sortir de petites clés d’une de ses poches avant qu’il lance à son collègue.


Ce dernier s’affaire à me libérer pendant que Jean me demande :


- Line, ça va ?


- Oui, je réponds entre deux soubresauts. Mais Eli… Seigneur, Eli va bien ? Il est où ?


- Nathalie l’a emmené à l’hôpital. Moi j’étais en route pour Bouaké donc j’ai fait demi-tour et j’ai demandé à des collègues de venir vous attendre ici.


- Seigneur.. Merci. Merci infiniment.


- Pas de merci, ces messieurs vont prendre ta déposition et t’accompagner voir ton mari.


- Je suis son mari ! Et j’ai le droit de l’emmener ! crie alors Eric, en se débattant comme un beau diable, entre les mains de Jean.


- La ferme, vous ! Vous irez expliquer ce que vous voulez comme fadaises au juge ! Pour le moment, mes collègues ici présents se feront un plaisir de vous offrir plusieurs nuits en cellule.


Sur ces mots, il pousse Eric vers un des véhicules pendant que ce dernier tempête, maugrée et lâche des chapelets de jurons. Je regarde la scène en me frottant les poignets et en remerciant le ciel d’avoir entendu mes prières.


*********


Trois heures plus tard.


J’ai retrouvé Nathalie à la Polyclinique Sacré-Cœur d’Attoban. Je me suis littéralement jetée dans ses bras en la remerciant à travers mes larmes. Nous sommes restées comme ça longtemps avant qu’elle ne me dise qu’Eli avait été emmené en salle d’opération pour une hémorragie interne.


Pendant les heures qui ont suivi, je n’ai pu que pleurer, prier, pleurer et prier encore. Je n’ai même pas trouvé en moi la force de lui raconter ce qui s’était passé dans les détails. Il n’y en a que pour Eli dans ma tête, et je suis heureuse que la femme de ménage de Nathalie puisse garder Makeda pendant qu’on gère toute cette pagaille.


Presque une heure après mon arrivée, Jean a appelé pour dire qu’Eric était bien enfermé et que je n’avais plus rien à craindre pour l’instant.


Je lui ai précisé qu’on avait une caméra dans le salon de l’appartement et que j’avais gardé sur mon cloud, des photos de mes hématomes de mon temps de mariage avec Eric… juste au cas où. Il nous a assurées qu’avec tout ça et le témoignage de Nathalie, on devrait pouvoir le coincer pour longtemps.


C’est donc le cœur un peu plus léger que nous attendons des nouvelles d’Eli. L’horloge murale de l’hôpital sonne presque 16h quand un médecin s’avance enfin vers nous. Son visage souriant m’enlève immédiatement tout le poids qui pesait sur mes épaules.


- Docteur ? demande Nathalie avant que je n’aie pu articuler quoi que ce soit.


- Il va bien, répond-elle en posant sa main sur son stéthoscope comme dans un réflexe.


- Merci mon Dieu ! Je peux le voir ?


- On le transfère en salle de réveil et une infirmière viendra vous chercher. Il ne devrait pas tarder à ouvrir les yeux.


- Merci docteur ! dis-je, pendant que Nathalie la remercie aussi.


- Mais ne le faites pas trop parler s’il vous plaît, il a besoin de beaucoup de repos.


- Bien sûr, ai-je répondu, alors qu’elle s’éloigne d’un pas léger.


À peine cinq minutes plus tard, une infirmière vient nous chercher, mais Nathalie me fait signe d’y aller toute seule.


- Fais-lui un gros bisou de ma part, me dit-elle en me prenant dans ses bras.


Je hoche vivement la tête et je la relâche pour suivre l’infirmière à travers les couloirs de l’établissement. Tout en essayant de suivre son rythme, j’essuie mes larmes et tente de remettre de l’ordre dans mes cheveux. Le pauvre Eli n’a pas survécu à la barbarie d’Eric pour faire une crise cardiaque en me voyant !


Nous montons au second étage de l’hôpital, je suis toujours la dame et nous prenons sur notre gauche avant de marcher encore un peu puis de bifurquer à droite. Là, elle s’arrête devant la première porte à sa droite et me dit que c’est là. Je la remercie et je m’engouffre dans la pièce avant qu’elle ne puisse ajouter quoi que ce soit.


Quand je referme la porte derrière moi, je reste un moment immobile là, à observer Eli de loin. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je me sens incapable de bouger pendant un petit moment. Prostrée là, je le regarde et les larmes se remettent à couler sur mes joues. C’est à ce moment que je le vois bouger doucement puis ouvrir les yeux.

Ses prunelles se posent sur moi et il tente de bouger la main, sans y arriver. Il esquisse alors un sourire et tente de prononcer mon prénom :


- Lili… fait-il dans un souffle et ça m’arrache encore plus de larmes.


Il me fait signe d’approcher et je me décolle enfin de la porte pour courir vers lui, comme une enfant à qui l’on ouvre les bras après une longue journée de séparation.


Quand j’arrive à son niveau, je glisse ma main gauche dans la sienne et je pose mon front contre le sien. Pendant quelques secondes nous ne disons rien, puis je lui demande :


- Tu te sens bien ?


- Oui… me répond t-il doucement. Maintenant que je sais que tu n’as rien…


- Je suis tellement désolée, lui dis-je en enfouissant mon visage dans son cou. Je ne pensais pas qu’Eric reviendrait ainsi dans ma vie.


- Chut… c’est bon… il me dit, en posant un baiser sur mon front.


Puis il se met à tousser et un peu en panique, je me redresse pour voir s’il va bien. Je lui demande s’il veut de l’eau et il me fait oui de la tête. Je me dirige donc vers la petite bonbonne dans un coin de sa chambre pour le servir.


Je l’aide à se redresser et à boire un peu puis je le réinstalle confortablement dans son lit avant de m’asseoir dans le siège à ses côtés. Je pose mon front sur ma main et je me mets à caresser machinalement son torse de la main droite. Nous restons ainsi en silence jusqu’à ce que sa respiration régulière m’indique qu’il s’est endormi.


Il se réveille quelques heures plus tard, un peu moins pâle. De mon côté, je n’ai pas vraiment pu dormir, trop inquiète que quelque chose d’autre arrive. Il faut dire que tous ces pansements sur lui ne me rassurent guère.


Je l’aide à manger et à boire puis on fait un petit tour aux toilettes et il retourne dans son lit en s’appuyant sur mes petites épaules.


On passe un long moment à regarder la télévision. Il est presque 01h du matin et il recommence déjà à somnoler. Je commence à chercher une position plus confortable dans mon fauteuil, croyant qu’il va se rendormir, mais il ouvre soudain les yeux et me demande, troublé, comment Eric a pu nous retrouver :


- Diane !


- Comment ça ?


- C’est elle qui a posté une photo de notre mariage sur Facebook… il ne lui a fallu que ça.


- Merde.


- Comme tu dis !


Il me demande de lui raconter tout ce qui s’est passé. À la fin de mon récit, je lui annonce avec fierté qu’Eric a été enfermé grâce à Jean et Nathalie, qui lui fait d’ailleurs un gros bisou.


- Un gros bisou ? me demande-t-il.


- Oui lol. Dans le fond elle t’aime bien hein.


- J’espère, me répond-il. C’est ma belle-sœur préférée…ajoute-t-il, sa voix toujours un peu faible, m’arrachant un rire.


- Tu es fou, tu arrives à me faire rire alors qu’on a échappé à une tragédie.


- C’est parce que je vois le bon côté des choses, me répond-il en toussant un peu.


- Quel bon côté ?


Je lui pose la question, les sourcils froncés, peu convaincue. Il me fait signe de m’approcher, passe sa main froide sur ma joue et me regarde droit dans les yeux :


- Maintenant je peux enfin faire de toi ma femme devant la loi. Et porter ton nom aux yeux de tous !


J’éclate de rire et il se contente de sourire, trop faible pour faire quoi que ce soit d’autre. Mais dans ses yeux, je vois tout le bonheur qu’il ressent malgré la fatigue.


Je lui dépose un chapelet de baisers partout sur le visage avant de me laisser aller dans ses bras. Je lui demande de se reposer, en lui promettant d’être là à son réveil… mais il me dit qu’il a quelque chose à me dire avant.


Calée contre lui, dans le calme de la pièce, j’écoute sa voix avec laquelle il me dit à quel point il m’aime. J’écoute la voix de son cœur qui me dit de mille et une façons différentes, combien son amour pour moi l’a sauvé des griffes de son esprit.


Et je ne peux m’empêcher de penser qu’en retour, mon amour pour lui m’a sauvée des barreaux des hommes et de ceux de mon passé.




Bah voilà, c'est déjà fini ! Un happy ending, ça n'arrive pas souvent avec moi MDR, mais de temps en temps ce n'est pas mal.


Merci encore d'avoir tout lu eheh.

N'hésite pas à partager, à commenter ou juste à laisser un like... on s'attrape pour la prochaine histoire !


La bise,

Sakina.

102 vues1 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page